La nouvelle bifurcation en direction de la Pallanterie
Bien que la Haute-Savoie soit desservie par la RL1, actuellement de Coppet à Evian-les-Bains, et hypothétiquement de Nyon à Evian-les-Bains, l'est du Canton de Genève, et la rive du Lac Léman ne sont desservies par aucun transport en commun structurant.
En 2023, le trafic motorisé individuel sur la départementale D1005 (Route de Thonon), à hauteur de la frontière d'Anières, s'élevait à +/- 12'000 véhicules/jour.
Afin de soulager durablement les communes lacustres, il est indispensable de développer une nouvelle bifurcation, depuis Genève-Eaux-Vives, jusqu'à la douane d'Anières. Cette nouvelle infrastructure permettra de desservir Cologny, ainsi que le Forum Économique Mondial qui y siège, puis Vésenaz et, enfin, son terminus Anières.
Les tracés dès 2050
Le matériel roulant
Rame Regio 2N produit par Alstom, en service avec la SNCF pour la région Auvergne Rhône-Alpes. Photo Railpassion.fr.
Le Léman Express connait un succès qui n'est plus à prouver. En effet, en 2024 près de 85'000 voyageurs quotidiens fréquentaient le réseau, contre 50'000 initialement prévus. Cette fréquentation nécessite l'introduction de matériel plus capacitaire. Un appel d'offre a été publié en 2024. A la lecture de celui-ci, plusieurs éléments nous laissent à penser que ces nouvelles compositions pourraient être utilisées sur le réseau du Léman Express. Le lien vers l'appel d'offre est disponible ci-dessous.
Selon les informations récemment relayées par la presse, "des rames à deux étages d'une longueur de 100 mètres" devraient entrer en service d'ici à 2030.
Ainsi, en regroupant les informations publiées, et celles présentes dans l'appel d'offre ci-dessous, nous pouvons aisément penser que le choix de nouvelles rames se portera sur le modèle KISS du constructeur suisse STADLER, ou sur le modèle Régio 2N du constructeur français Alstom.
Rame KISS produite par STADLER. Ces rames sont déjà en service, notamment, auprès des Chemins de Fer Fédéraux suisses (CFF). Photo STADLER.
Le financement
Le financement de cette infrastructure devra se réaliser en créant un nouveau tunnel ou une nouvelle tranchée couverte. De nouvelles haltes devront être créées, notamment Cologny, Vésenaz et Anières.
Il est fort probable que ce projet bénéficie de fonds fédéraux. Actuellement, nous n'avons pas d'estimation des coûts des travaux à réaliser. Toutefois, l'association travaillera avec ses prestataires habituelles pour estimer le coût d'une étude, et si nos subventions nous le permettent, nous la réaliserons.
L'entrée en service
Compte tenu du temps nécessaire à la planification, au financement et à la réalisation de ce type d'infrastructure, l'entrée en service de celle-ci n'interviendra certainement pas avant 2050. Le Département de la Santé et des Mobilités de l'Etat de Genève, par la voix de son conseiller d'Etat Pierre Maudet, a déjà fait savoir qu'il étudiait des pistes pour accélérer la réalisation de telles infrastructures.